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Ignazio Cassis est indigne des Conventions de Genève

Michel Diot, Matran

Publié le 30.04.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

A la suite des accords de Munich en 1938, Dorothy Parker, une femme de lettres, relevait que «Chamberlain (était) le premier dirigeant de l’histoire à ramper à 400 km/h». Cassis fait mieux, il est le premier conseiller fédéral au Département fédéral des affaires étrangères à ramper sans bouger avec ses complices PLR et UDC devant ce qui est de plus en plus une théocratie autoritaire, l’Etat d’Israël.

En contradiction avec les Conventions de Genève qui protègent les civils, les blessés et les militaires en temps de guerre et dont l’Etat de Genève est dépositaire, Cassis fait que la Suisse se rend complice, entraînant la population suisse, de violation de la quatrième Convention qui, je cite, veille à la sécurité des civils en temps de guerre: ils ne peuvent être pris en otages, ni être déportés; les punitions collectives sont interdites, et l’armée, même ennemie, doit assurer leur protection. Aucune mesure de représailles à leur égard n’est permise.

Ne pas soutenir l’UNRWA (agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens) reviendrait à accepter de participer à une punition collective qui tue, blesse et affame une population civile. Je sais que c’est crier dans le désert que de demander à la Suisse de condamner l’Etat d’Israël, d’exiger le respect des Conventions de Genève et de tout faire pour que les parties au conflit se rencontrent en terrain neutre – en Suisse – et avec d’autres acteurs de bonne volonté pour mettre fin à ce cauchemar. Enfin, il s’agit de parler d’une solution à deux Etats et de ne pas se dégonfler comme Cassis, qui donne une image déplorable de la Suisse, ce qui se retournera contre nous.

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