Fribourg était la capitale de l’héroïne
Au début des années 2000, la police a défait une véritable armée de trafiquants. C’est l’affaire Albatros
Marc-Roland Zoellig
Temps de lecture estimé : 10 minutes
Affaires criminelles 2/7 » A l’occasion du centenaire de la Police de sûreté fribourgeoise, La Liberté revient avec son concours sur quelques affaires restées dans les mémoires.
A force, leur petit manège répété presque tous les matins à la gare de Fribourg avait fini par attirer l’attention. «A chaque fois que nous contrôlions l’un de ces jeunes déguisés en étudiants qui se rendaient à Lausanne ou Genève, c’était bingo: on trouvait de la drogue dans son sac à dos…» Le commissaire Cédric Aebischer se souvient du temps, il y a une vingtaine d’années, où Fribourg était devenue la plaque tournante d’un énorme trafic d’héroïne arrosant une bonne partie de l’Helvétie. Recrutés dans de pauvres bourgades de l’arri&egra