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Un monde conscient de ses privilèges

Certains salaires sont jugés outranciers. «Les joueurs prennent ce qu’on leur offre», dit Grégory Hoffmann

Grégory Hofmann: «Les salaires augmentent de plus en plus, mais ce ne sont pas les joueurs qui fixent les règles.» © Keystone-archives
Grégory Hofmann: «Les salaires augmentent de plus en plus, mais ce ne sont pas les joueurs qui fixent les règles.» © Keystone-archives

Laurent Kleisl

Publié le 26.05.2020

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Hockey sur glace » Lundi 3 décembre 2018, communiqué officiel de l’EV Zoug. Le club de Suisse centrale annonce l’engagement de Grégory Hofmann pour les quatre championnats qui vont suivre. Rapidement, des rumeurs se mettent à circuler sur le salaire que l’attaquant, mâle le plus désiré de la planète hockey helvétique, percevra à la Bossard Arena. Les spécialistes s’accordent sur une somme avoisinant les 800 000 francs par saison.

Une année et demie a trépassé. Le monde, dont celui des rondelles, traverse une zone de perturbations. Un contexte qui nourrit la suspicion. Jamais la rémunération des hockeyeurs n’a été sujette à autant de discussions qu’en cette période de crise sanitaire et économique. «Oui, j’ai un gros salaire et j’ai beaucoup de chance. Je suis très bien payé, je dis ça sans arrogance ni égoïsme. C’est peut-être exagéré, c’est peut-être même trop», admet Hofmann avec beaucoup d’honnêteté.

«Qui refuserait?»

Sans l’avoir cherché, le Jurassien bernois de 27

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