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Santé mentale: Un meilleur suivi psychologique des migrants est nécessaire, selon des médecins

La récente prise d’otages par un requérant d’asile dans un train près d’Yverdon a mis en lumière la question sensible de l’état psychique des personnes concernées par l’asile.

Les requérants d’asile ont accès aux soins de base, mais il n’est pas toujours possible de leur garantir un suivi psychologique adapté. © Keystone/photo prétexte
Les requérants d’asile ont accès aux soins de base, mais il n’est pas toujours possible de leur garantir un suivi psychologique adapté. © Keystone/photo prétexte

Sevan Pearson

Publié le 18.02.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

La récente prise d’otages par un requérant dans un train près d’Yverdon a mis en lumière une question sensible: la santé mentale des personnes concernées par l’asile. Si rien ne peut ni justifier ni excuser un tel acte, il n’est pas possible non plus d’ignorer les observations des médecins qui les côtoient dans leur pratique quotidienne.

1 Quel état de santé mentale?

«Par définition, les personnes réfugiées viennent d’un pays en guerre, avec tous les traumatismes que cela implique», pose d’emblée Saskia von Overbeck Ottino, psychiatre FMH, ethnopsychanalyste et membre de l’association Médecins action santé migrants. «Entre 60 et 80% d’entre elles présentent des troubles psychologiques, comme la dépression ou un stress post-traumatique.» Sans compter les autres maladies psychiques (par exemple la schizophrénie) qui touchent environ 1% de la population mondiale.

Felicia Dutray, psychiatre-psychothérapeute et médecin responsable de la consultation psychothérapeutique pour mi

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