Interview » Ursula Schneider Schüttel quittera dimanche le Parlement fédéral, mais elle s’est déjà trouvé un nouveau défi. Et pas n’importe lequel: dès l’an prochain, la conseillère nationale non réélue présidera la Commission fédérale contre le racisme. Elle succédera à la libérale-radicale Martine Brunschwig Graf, qui aura passé douze ans à ce poste très exposé en distillant un message ferme face aux dérives racistes.

Pour la socialiste du Lac, le challenge est énorme et le contexte explosif, avec notamment le conflit sanglant au Proche-Orient qui a réveillé les sentiments antisémites en Suisse et ailleurs. Ursula Schneider Schüttel reste encore très prudente dans ses propos. Mais elle promet: «Je n’aurai pas peur de dire clairement ce qui doit &e