La Liberté

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Camille Lévêque-Claudet revient sur l'émergence des trains dans la peinture

L’apparition du train a modifié le travail des peintres dès le milieu du XIXe siècle. Liberté, vitesse et vapeur ont fasciné les plus modernes d’entre eux

Une gare en pleine forêt? Aucun problème pour le Belge Paul Delvaux, qui livre avec La gare forestière (1960) une grande œuvre (plus de deux mètres de large) emplie de mystère…  © Foundation Paul Delvaux, Saint-Idesbald, Belgium SABAM
Une gare en pleine forêt? Aucun problème pour le Belge Paul Delvaux, qui livre avec La gare forestière (1960) une grande œuvre (plus de deux mètres de large) emplie de mystère… © Foundation Paul Delvaux, Saint-Idesbald, Belgium SABAM


Aurélie Lebreau

Publié le 21.07.2023

Temps de lecture estimé : 11 minutes

Culture sur rails (3/7) » La Liberté traverse l’été à fond de train, d’où l’on voit le monde différemment.

Il surgit à pleine vitesse d’un vaporeux rideau de pluie. Et franchit la Tamise sur un pont, sombre et imposant, représenté dans une oblique aussi énergique qu’audacieuse. Le train que peint William Turner en 1844 est l’un des premiers de l’histoire de l’art. Dans un grand flou, duquel on perçoit la puissance et la rapidité de la machine d’acier, le peintre met parfaitement en scène le développement du rail qui bouleverse l’Europe au tout début des années 1840 – en France, la première ligne de train, reliant Paris à Saint-Germain-en-Laye, a été inaugurée en 1837. Pluie, vapeur et vitesse – Le Grand chemin de fer de l’Ouest (Rain, Steam and


Les séries de l'été 2023

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