Découvrez les perles des archives cantonales fribourgeoises!
En collaboration avec les archives cantonales fribourgeoises, «La Liberté» explore des thématiques historiques. De la sorcellerie aux plaques photographiques de la police, plongez en vidéo dans les méandres de la mémoire cantonale.
Vanessa Lam
Les archives cantonales fribourgeoises regorgent de trésors qui permettent de raconter le canton. Avec l’aide de l’archiviste Lionel Dorthe, nous avons sélectionné dix thématiques.
A raison de deux épisodes par semaine, nous vous proposons de découvrir en vidéo les perles des archives. Dans ce premier opus, la focale est mise sur des plaques photographiques de la police.
ÉPISODE 1: Les plaques photographiques
Datant du 19e siècle découvertes récemment, ces ancêtres de la photo ont permis d’améliorer notre connaissance des villages de l’époque. Les explications d’Aline Pury, archiviste.
ÉPISODE 2: QUAND FRIBOURG VOTAIT au hasard...
Plusieurs projets germent en ce moment pour un vote des représentants politiques au hasard. Saviez-vous que c’était déjà – en partie – le cas à Fribourg par le passé? Chaque électeur plaçait sa boule au-dessus d’une sorte de meuble, offrant sa voix aléatoirement parmi des candidats en fonction du tiroir dans lequel finissait la boule.
«On considérait à l’époque que c’était le jugement de Dieu», explique l’archiviste Rita Binz Wolhauser.
Episode 3: MARCELLO, UNE ARTISTE SOUS COUVERTURE
«Marcello», un nom évocateur pour les Fribourgeois, qui ont foulé la rue ou goûté la fondue du restaurant éponyme. Ce qu'ils ne savent probablement pas, c'est qu'il s'agit en réalité d'une femme qui s'est cachée derrière un nom masculin, une artiste qui a côtoyé les plus grands. Sa mémoire est réparée grâce à notre série et à l'archiviste Fabien Python.
Episode 4: LES FAUSSAIRES DU MoYEN-ÂGE et la REine berthe
Saviez-vous que le testament de la Reine Berthe, daté du 10è siècle est un faux? Si ce n’est pas le cas, vous le découvrirez dans notre quatrième épisode, ainsi que les raisons qui ont poussé les moines à agir de la sorte.
Episode 5: LA «HANDFESTE», lE PACTE FONDATEUR
En 1157, le Duc Berthold IV de Zähringen fonde la ville de Fribourg. Encore faut-il lui trouver des habitants! Pour ce faire, il leur donne des droits, que les habitants souhaitent inscrire par écrit. Il faut attendre 1249 pour que ce document prenne forme.
Découvrez la «Handfeste» grâce à Lionel Dorthe, archiviste et historien.
Episode 6: Et si les ponts étaient habités?
Une plongée dans les plans d’architectes permet de suivre l’évolution des bâtiments, mais aussi de prendre connaissance des projets qui n’ont pas été retenus. Ainsi, dans la capitale cantonale, le pont de Pérolles et celui de Zaehringen auraient pu être... habités. Ces idées audacieuses sont à découvrir dans ce 6e épisode:
Episode 7: LES ARCHIVES... DES ARCHIVES
Notre série met en valeur des objets conservés dans les Archives de l’Etat de Fribourg, certains depuis très longtemps. Qui a eu la formidable idée de les conserver? Quelles mesures ont été prises pour garantir ce travail de mémoire à travers les siècles? Ce 7e épisode vous raconte l’envers du décor.
Episode 8: LA MAGIE NOIRE DANS LE LAIT
Du 15e au 18e siècle, il n’est pas rare, dans les régions fribourgeoises où l’on assiste à un affaiblissement de la production laitière, que certains habitants soient soupçonnés d’avoir recours à la magie noire pour «tirer le lait des vaches». La Catillon elle-même fera l’objet de telles accusations. Le 8e épisode de notre série se penche sur les procès en sorcellerie.
Episode 9: LES ENFANTS SORCIERS
Au 17e siècle, 30 enfants ont été impliqués dans des procès de sorcellerie. Quel sort leur était réservé? La procédure juridique était-elle la même que pour les adultes? Dans ce 9e épisode, l’archiviste Rita Binz Wohlhauser lève le voile sur cette problématique méconnue.
ÉPISODE 10: GUERISSEURS ET GUERISSEUSES
Si la médecine parallèle était naguère déjà tolérée, son exercice pouvait néanmoins causer des ennuis judiciaires à ses praticiens, guérisseurs ou herboristes, parfois accusés de sorcellerie. Notre dernière plongée dans les archives cantonales nous apprend que dans ces cas-là, hommes et femmes n’étaient pas égaux devant le bûcher.