Editorial: Un oui à la 13e rente ne va pas couler l’AVS
Malgré les arguments des adversaires qui recrutent d’ex-conseillers fédéraux et jouent sur la peur d’un système qui pourrait s’effondrer, l’initiative «Mieux vivre à la retraite» n’est pas suicidaire. Loin de là.
Pierre-André Sieber
Temps de lecture estimé : 1 minute
Voter oui à la 13e rente le 3 mars va-t-il conduire notre bonne vieille AVS à l’asphyxie comme une alpiniste cacochyme affrontant un 8000 mètres sans oxygène? Les arguments des opposants fusent pour savonner les prises d’une bonne initiative qui redonnerait pourtant du pouvoir d’achat à un retraité sur six en situation de précarité et à une foule d’autres qui arrivent juste à tourner.
Désireux de pousser les gens à se constituer un deuxième, voire un troisième pilier pour mieux profiter de leurs placements, les adversaires acharnés de l’amélioration du système de l’AVS dont ils ne tirent aucun bénéfice n’y vont pas de main morte: lettres signées par d’ex-conseillers fédéraux, mise en scène d’une famille grimaçant parce qu’on lui ferait payer cette réforme ou encore prédictions annonçant une chute de l’AVS dans les chiffres rouges.
Editorial: Le refus de la 13e rente est un devoir moral envers les jeunes
Aux ex-conseillers fédéraux, on conseill