Dos au mur et tête lessivée
Jeppe Gjervig Gram, le coscénariste de Borgen, signe Dos au mur, un thriller axé sur le blanchiment d’argent. A voir sans hésitation sur Arte
Aurélie Lebreau
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Danemark » Les nostalgiques de Borgen, une femme au pouvoir y retrouveront une intrigue extrêmement soignée et posée sans précipitation, mêlant habilement grands enjeux et préoccupations intimes, une très belle photographie, plutôt sombre et froide, car ce n’est pas dans le Danemark riant et printanier que Jeppe Gjervig Gram plonge le spectateur. Mais bien dans les sombres dédales du trafic de drogue et du blanchiment d’argent qui l’accompagne immanquablement. Le coscénariste de Borgen signe Dos au mur (Bedrag, en version originale, 10x58 minutes). Et c’est une réussite. Auréolée de trois Danish Robert Awards cette année, l’équivalent danois des César français, elle est à voir sur la chaîne franco-allemande Arte et sur son site jusqu’au 31 mai.
Tel un chat qui jouer