Midori, une carrière à contretemps
Objet d’un culte récent, la fascinante percussionniste japonaise jouera mardi au Bad Bonn, à Guin
Jean-Philippe Bernard
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On ne va pas se mentir: sur le papier, un instrument, le marimba, ça ne fait pas rêver. Sans doute parce qu’on a trop vu de gens danser jusqu’à l’épuisement au son de Sous les sunlights des tropiques, ce tube des années 1980 de Gilbert Montagné servi avec un solo de marimba à nous faire regretter le bon temps de la valse musette. Un cruel manque de chance en vérité, car à peu près au même moment, Through the Looking Glass, un album signé Midori Takada, sortait du côté de l’Empire du Soleil levant. Le premier chef-d’œuvre d’une artiste à découvrir mardi 19 septembre prochain sur la scène du Bad Bonn, à Guin. Un ovni sonique d’une pureté cristalline, à mi-chemin entre la musique contemporaine et l’ambient chère à Brian Eno, qui aurait pu nous convaincre, apr&egr