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Un très long entracte

Réduit au silence, le spectacle vivant représente le domaine culturel le plus touché par la crise sanitaire. Il organise la résistance

«La finalité de notre travail, c’est le public», réaffirme un Théâtre des Osses pour l’heure encore sevré de sa raison d’être. © Adobe Stock
«La finalité de notre travail, c’est le public», réaffirme un Théâtre des Osses pour l’heure encore sevré de sa raison d’être. © Adobe Stock

Ghania Adamo

Publié le 23.05.2020

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Théâtre » Il devait être doublement présent sur les planches ce printemps, avec une création, Le Conte des contes au Théâtre Kléber-Méleau (TKM), qu’il dirige à Renens, et Ma Colombine programmé au Performing Arts Center de Shizuoka (Japon). Ces deux spectacles ont été annulés. Mais leur metteur en scène, Omar Porras, figure marquante de la scène suisse, est un résistant qui sait que l’art dramatique peut venir à bout des absurdités existentielles. Interview.

Dans Le Conte des contes (d’après Giambattista Basile) une famille offre à son fils atteint de mélancolie un remède exaltant: des fables racontées par un certain docteur Basilio. Et vous, quel remède appliquez-vous pour faire face à la crise actuelle?

Omar Porras: Je le pense depuis très longtemps: le théâtre, comme la santé, est un service social. Nous espérons tous avec impatience un remède au Covid-19, comme nous espérons que la scène offre à nos craintes un moment de quiétude. Médecin

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