L’Allemagne veut un dépistage massif
Même si le pays semble bien résister à la pandémie et afficher peu de décès, Berlin veut faire plus
Thomas Schnee, Berlin
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Coronavirus » Mais comment font les Allemands pour avoir aussi peu de décès? Hier matin, comme tous les jours, l’institut épidémiologique Robert Koch (RKI) a publié les statistiques nationales avec un décompte de 67 366 personnes contaminées pour 732 décès. Soit un taux de mortalité extrêmement bas de 1,08%. Le même jour, la Suisse comptait 17 139 personnes contaminées pour 378 décès (2,2%). Quant à la France, elle affichait 44 550 cas testés positifs pour 3024 décès (6,8%).
Pour le microbiologiste berlinois Olferts Landt, également patron de TIB Molbiol, la principale entreprise allemande de fabrication de tests de dépistage viral, la réponse se trouve sans doute dans une réaction précoce, une politique de dépistage importante et des structures sanitaires qui tiennent encore bien le coup: «Nous testons beaucoup et nous avons commencé très tôt. Nous avons eu un signal d’alerte avec la contamination au sein de l’entreprise Webasto en Bavière au mois de janvier. Les laboratoir