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Une enquête qualifiée de «mascarade»

Publié le 04.07.2020

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Rwanda » La Cour d’appel de Paris a confirmé hier la décision des juges antiterroristes qui avaient ordonné l’abandon des poursuites contre des membres de l’entourage de Paul Kagame.

L’enquête française sur l’attentat contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, épisode déclencheur du génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda, a été une «véritable mascarade», a estimé hier le ministre rwandais de la Justice, après la confirmation par la justice française d’un non-lieu dans cette affaire.

Ce dossier, dans lequel des membres de l’entourage de l’actuel président rwandais, Paul Kagame, étaient poursuivis, «a été une parodie de justice, une véritable mascarade qui n’aurait jamais dû voir le jour», a réagi sur son compte Twitter le ministre rwandais de la Justice, Johnston Busingye.

La Cour d’appel de Paris a confirmé hier la décision des juges antiterroristes qui avaient ordonné fin 2018 d’abandonner les poursuites contre neuf membres ou anciens membres de l’entourage de Paul Kagame.

«Vouloir rouvrir un dossier classé, c’est vouloir créer des problèmes», avait pour sa part mis en garde le président rwandais dans un entretien à l’hebdomadaire Jeune Afrique.

Le 6 avril 1994, l’avion transportant Juvénal Habyarimana, un Hutu, et le président burundais Cyprien Ntaryamira avait été abattu, durant sa phase d’atterrissage vers Kigali, par au moins un missile. Cet attentat est considéré comme le déclencheur du génocide qui fit, selon l’ONU, plus de 800 000 morts en trois mois. ATS/AFP

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