Jane Birkin, mère veille
La chanteuse raconte dans ses notes intimes son rapport à ses trois filles, notamment à Kate, disparue
Anne Diatkine
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Témoignage » Avec les années, Jane Birkin ressemble de plus en plus à Bob Dylan. Ce n’est pas uniquement une question de décontraction juvénile ou de jeans noirs, et on imagine sans peine que Jane, on l’appelle Jane, comme tout le monde, est beaucoup plus lumineuse et volubile que le sombre Prix Nobel de littérature 2016. Comme lui, elle s’est engagée dans une tournée sans fin, dont elle ne saurait situer ni le début ni la limite.
Jane a encore quelques dates, «à la sortie de Paris», comme elle dit, puis d’autres, et ce sont des moments «joyeux», des trouées dans le tracas du quotidien où, pendant une heure et demie, rien ne peut lui arriver, elle est «tranquille» sur scène, «choyée», et à chaque nouvelle étape elle profite de visiter un petit musée ou une église dénichés par Christophe, son assistant, sans oublier Dolly, son bouledogue, qui pour l’instant ronfle bruyamment à ses pieds.
Le tourbillon de sa vieGrâce à sa tournée sans fin, Jane Birkin connaît le moindre