Virginie Sudan: «Je suis humaine, pas surhumaine»
La Marlinoise installée à Nierlet-les-Bois, dans la campagne sarinoise, a rencontré son âme et elle en a pleuré. Depuis, cette «thérapeute de l’émotionnel» soigne celle des autres.
Pierre Salinas
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Cappuccino, croissants et pâte à tartiner, sans oublier les câlins de Maya, chienne adolescente qui n’est pas là par hasard, oh que non: il y a des endroits qui savent mettre à l’aise, à condition de garder son esprit ouvert à ce qui se passe là-haut et nulle part, sous le plafond peut-être, dans l’air qu’on respire pourquoi pas, tout autour de nous assurément. Franchir le porche de la maison de Virginie Sudan, c’est entrer dans le foyer de tout un chacun, cosy mais traditionnel, une cheminée dans un coin, une guitare posée sur un trépied dans un autre.
C’est aussi une «ouverture du cœur, une écoute et surtout une bonne dose d’humour, car l’humour guérit beaucoup de tracas, adoucit le chemin, calme les torrents et change notre regard sur la vie», explique celle qui se définit comme une «thérapeute de l’émotionnel». Et d’ajouter: «Tous les jours, un gigantesque merci à la vie, être reconnaissant de ce qu’on peut vivre, respirer et aimer.»
L’hypno-péricardeA force de s’inv