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Eleveurs de cabris cherchent débouché

Consommée à Pâques, la viande de cabri se vend plus difficilement que d’habitude

Eleveurs de cabris cherchent débouché © Alain Wicht
Eleveurs de cabris cherchent débouché © Alain Wicht

Lise-Marie Piller

Publié le 06.04.2020

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Covid-19 » A Grandvillard, l’éleveur caprin François Jaquet, de la société La Cabriolle SA, est catastrophé. Il a dû donner à des amis et brader auprès d’une boucherie alémanique les 80 cabris qu’il vendait habituellement à un boucher en contact avec plusieurs grands restaurants de la Riviera. Ces jeunes animaux sont souvent «un mal nécessaire», comme l’expliquent plusieurs éleveurs, afin que les chèvres continuent à produire du lait. Leur vente ne rapporte la plupart du temps pas grand-chose, tant les prix sont bas et cette viande méconnue en Suisse. Un des seuls moments de l’année avec une forte demande est à Pâques, où le cabri est un plat traditionnel.

Mais voilà, avec la pandémie de coronavirus, les établissements ont fermé et l’interdiction des rassemblemen

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