Le virus profite un peu à la nature
En raison du confinement, la mortalité de la faune sauvage sur les routes est en baisse dans le canton
Maud Tornare
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Environnement » Des rues silencieuses vidées de leurs passants, des routes moins fréquentées, des espaces publics désertés: avec le confinement de la population, la présence humaine se réduit à l’extérieur tandis que la faune sauvage continue, elle, de vivre comme si de rien n’était. Dans le canton, certains animaux profitent déjà de ce soudain répit. Mais les effets sur la nature sont encore difficiles à évaluer.
Chevreuils épargnésQui dit confinement, dit moins de déplacements en voiture. «Le trafic automobile est l’une des principales causes de mortalité chez les animaux sauvages dans le canton. S’il y a moins de trafic, il y a donc aussi moins de gibier qui périt sur les routes», indique Elias Pesenti, collaborateur scientifique au Service fribourgeois des forêts et de la nature (