Culture: De retour, le Festival du Gibloux demande une aide symbolique
Les temps sont durs dans l’événementiel fribourgeois. Le Festival du Gibloux n’échappe pas à la règle: pour survivre, il passe à une formule payante, adaptée à tous les porte-monnaie. Confiants, les organisateurs dévoilent la programmation.
Rémi Alt
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Il aura toujours lieu en forêt, toujours le premier week-end de juillet, mais il faudra désormais payer un montant symbolique afin d’assister aux différentes représentations du Festival du Gibloux. Les aides dont bénéficie l’organisation de l’événement underground sarinois sont insuffisantes pour que celui-ci puisse garder une formule identique sans aucune répercussion financière. Ainsi, les organisateurs ont décidé de solliciter les festivaliers, premiers concernés, en leur demandant un appui lors de la prochaine édition, les 6 et 7 juillet prochains. «Nous proposons une gamme de plusieurs prix, le moins cher étant à hauteur de 5 francs pour les deux jours du festival», indique Léo Tona, président du Festival du Gibloux. Responsable sponsoring, Dario Eberli rebondit: «Les gens peuvent choisir quel prix ils veulent mettre, en fonction du soutien qu’ils sont capables ou ont envie d’apporter à l’événement.»
Ainsi, il est possible de ne payer que cinq francs pour les deux jours d