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La solidarité comme lueur d’espoir

Au front pendant la crise sanitaire, les vendeuses sont très exposées. Portrait de Clotilde Pinto

Clotilde Pinto aime aller à la rencontre des autres vendeuses pour prendre de leurs nouvelles. © ARC/Jean-Bernard Sieber
Clotilde Pinto aime aller à la rencontre des autres vendeuses pour prendre de leurs nouvelles. © ARC/Jean-Bernard Sieber

Sophie Dupont

Publié le 30.07.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Vevey » Elle arrive radieuse en tailleur, avec son chapeau de paille. Clotilde Pinto est vendeuse dans une grande surface alimentaire à Vevey. Depuis le début de la crise sanitaire, qui a mis les projecteurs sur son métier de l’ombre, elle a répondu à de nombreuses sollicitations médiatiques. «Je dois être la seule vendeuse qui témoigne à visage découvert. Les gens me reconnaissent, me félicitent pour mon courage», se réjouit-elle. Déléguée syndicale à Unia depuis quatre ans, Clotilde Pinto a été confrontée aux nombreuses inquiétudes de ses collègues au plus fort de la pandémie.

Elle-même était au Portugal, son pays d’origine, lorsque les premières mesures de semi-confinement ont été prononcées. «Le 16 mars, j’étais dans l’un des plus grands centres commerciaux. Les employées sortaient et chantaient pour demander sa fermeture», se souvient la vendeuse de 57 ans. A son retour en Suisse, «c’était la panique à bord». Elle a reçu des dizaines d’appels et de messages de travaille

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