Chronique

Coup d’arrêt. Fidèle et toujours aussi précise, mon horloge interne sonne l’appel au réveil. L’appel au travail aussi. Parce que oui, même en ces temps bizarres, le (télé)travail reste de mise chez le journaliste sportif que je suis. Journaliste sportif qui, après avoir chanté tout l’hiver la gloire de skieurs, footeux et athlètes en tout genre, se retrouve fort dépourvu maintenant que le coronavirus est venu. Un poil d’actualité, de renvoi de-ci, d’annulation de-là, beaucoup de conférences téléphoniques et d’orages de cerveaux entre collègues – jamais je n’utiliserai le mot brainstorming, sus à l’anglicisme! – permettent toutefois de maintenir une certaine voilure.

«En voilure Simone», c’est d’ailleurs par ce signe d’auto-ralliement que je me résous à ouvrir un œil, puis le second. Premier réflexe de plumitif plaintif du matin: regarder l’heure qu’il est. Bien en évidence sur ma table de nuit, ma montre indique 7 h 02. D’un geste mécanique, j’empoigne l’objet numériq